Astuces utiles,  Bali

… pour bien manger à Bali pour moins de 2 euros


Pour ceux qui me connaissent, je ne suis pas une adepte de Koh Lanta ni de Pekin Express ou tout autre émission de téléréalité visant à manger n’importe quoi, n’importe comment. J’apprécie les bons petits plats en étant curieuse de tout et j’ai un mode de vie plutôt cigale que fourmi.

Alors me direz, qu’est qui m’amène à avoir un titre aussi tapageur et commercial que « comment mangez pour moins de deux euros à Bali ? »

Ma seule motivation est de partager. Eh oui, à Bali, il en faut peu pour manger un succulent repas sans manger chat, chien ni insectes à un prix défiant toute concurrence (européenne ou touristique, évidemment).
Pour cela, oubliez toutes vos conceptions européennes de restaurants, de cuisine, de lieux et parfois d’hygiène… car les meilleurs « warungs » se trouvent généralement en bord de route, pas forcément bien éclairés et sans qu’il y ait forcément de salle de restaurant.


Pour être honnête, au départ je n’y serai pas allée toute seule. Aidée par mon amie Sari, une indonésienne, et poussée par la curiosité de vivre comme les locaux, j’ai franchi le pas. Et je ne fus pas déçue un seul instant. Dans ces lieux, vous êtes avec la population locale, vous les voyez vivre, discuter, rigoler… C’est une immersion totale dans leur mode de vie et surtout leur culture.


C’est certain, au départ, c’est un peu la boule au ventre que l’on « entre », que l’on regarde autour de soi et que l’on se dit « c’est ici que je vais déjeuner ou diner ? ». Une fois encore, tous vos sens sont en ébullition. Ça sent les épices, le bouillon, les braises incandescentes, la viande grillée ou la friture. Vous ne savez où regarder car dans des espaces réduits, tout y est. Ils font preuve d’une ingéniosité formidable pour tout avoir à porter de main.


Rien ne ressemble à nos standards. Grâce à Sari qui me guide au travers de cette découverte gastronomique et qui m’explique chaque plat, je me détends un peu… et après l’odorat et la vue, place aux papilles.


Quand on mange local, il faut aimer le riz. Qu’il soit bouilli, frit, vapeur cuit dans une feuille de bananier, gluant, cuit tel un gâteau de riz… vous aurez du riz dans votre assiette. Ou bien du blé, sous la forme des noodles, nouilles chinoises.
Et croyez-moi bien, vous allez adorer le riz car les épices et surtout les piments font partis des plats. Et il faut bien un peu, voire beaucoup, de riz pour éteindre l’incendie provoqué par le piment que vous avez malencontreusement avalé ou mâché. Parfois rien qu’à l’odeur le piment peut vous piquer les yeux 😊… Alors estomac fragile soyez prudent. Je vous rassure cependant, il y a des plats non épicés, il suffit de le savoir ou de le demander.


Vous pourrez ensuite trouver des plats agrémentés de légumes (surtout des épinards, du chou et des pommes de terre), du poulet, du bœuf, du poisson, etc.


Je prépare un article avec le vocabulaire de survie en Indonésie. En attendant, voici les plats les plus connus :
• Nasi Goreng : Riz (Nasi) frit (Goreng) assaisonné de sauce soja sucré, de tamarin, de piment et d’ail. Généralement accompagné d’un œuf au plat.
• Soto Ayam : Soupe de poulet (Ayam) épicée et colorée en jaune grâce au curcuma. Elle est accompagnée de vermicelles, d’œufs durs et de quelques légumes.
• Nasi Campur : Riz blanc accompagné en petites portions de légumes pimentés, de viandes (bœuf ou poulet), d’œufs, de cacahuètes caramélisées, du tempeh (soja fermenté), des gousses de soja et des chips de crevettes (krupuk).
• Satay Ayam : Brochettes de poulet au barbecue, souvent accompagnées d’une sauce saté
• Mie Goreng : Nouilles chinoises (Mie) frites (Goreng) accompagnées de sauce soja, d’oignons, de légumes émincés et d’un œuf au plat. C’est le même principe que le Nasi Goreng en sachant que le riz est remplacé par des nouilles.

Chaque plat a ensuite sa variante en fonction du riz ou des pâtes et des types d’accompagnements. Chaque « warung » a également sa spécialité et sa version pour chacun des plats. Aussi il est fort probable qu’en fonction de l’endroit et même de l’île la composition soit différente.

A noter, quel que soit le lieu non touristique, le couteau n’existe pas. Les indonésiens, jusqu’à il y a peu, mangeaient avec les doigts. Actuellement, ils se servent d’une cuillère à soupe comme fourchette et de la fourchette comme couteau…

Cela ne vous rappelle-t-il pas votre plus tendre enfance ou celle de vos enfants qui n’ont pas de couteau qui coupe et auxquels parents, tantes, oncles, grands-parents… bienveillants que nous sommes leur donnons d’abord une cuillère pour apprendre à manger tout seuls ?


Pour les prix, sachant que 1€ égal 15 000 roupies indonésiennes
• Mie Goreng / Nasi goreng (sans viande) : 10000-20000 roupies => 0,6 – 1,2€
• Nasi Campur : Minimum 15000 roupies => 1€
• Sate Ayam : Minimum 10000 roupies => minimum 0,6. Généralement, autour de 1€
• Soto Ayam : Minimum 10000 roupies => minimum 0,6. Généralement, autour de 1€

Evidemment, je ne peux garantir que tous les lieux sont ainsi tant en matière de qualité que de prix. Ce sera d’ailleurs mon prochain défi, aller dans les « warungs » locaux sans natif pour m’aider à commander, à repérer les bons petits plats… Je ne suis qu’au début de mes découvertes culinaires et je ne manquerai pas de vous partager par la suite mes surprises.


PS : si vous avez des bonnes adresses ou des bons plats à tester, n’hésitez pas à m’en faire part dans les commentaires.


PPS : si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser via la page de contact ou dans les commentaires, j’y répondrai dans les meilleurs délais au gré des connexions wifi 🙂

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